Ce cas, jusqu’à présent inédit depuis l’apparition de la pandémie serait arrivé en Thaïlande. Il s’agirait d’un médecin légiste dont l’identité n’a pu être révélée par les médias thaïlandais et internationaux, travaillait à Bangkok, la capitale.
Le journal of Forensic and Legal Medicine, note dans une étude publiée cette semaine qu’il s’agit de la première transmission connue du coronavirus à partir du corps d’une victime.
Même si les médecins légistes courent peu de risque d’être en contact avec les personnes ayant contractée le virus, mais le fait qu’ils manipulent des échantillons biologiques et des cadavres, peuvent les rendre vulnérables, notent Won Sriwjitalai et Viroj Wiwanitkit, co-auteurs de l’étude.
Avec ce premier cas de contamination au coronavirus, suivi de décès, à partir du corps d’une victime du virus du même nom, le monde de la médecine légale dont les médecins légistes sont appelés à être en contact avec des cadavres, doit être sur ses gardes pour ne pas connaitre le pire.
Claude Junior EMILE