L’attaque massive, telle que décrite par le président ukrainien, Volodimir Zelensky, lancée par la Russie ce samedi 22 octobre 2022, contre plusieurs régions du pays, a laissé au moins un million et demi d’Ukrainiens sans approvisionnement stable en électricité , comme l’a rapporté le député du bureau de la présidence, Kirilo Timochenko.
« L’ennemi continue d’attaquer des installations énergétiques dans diverses régions de notre pays. Jusqu’à présent, 672 000 abonnés ont été déconnectés dans la région de Khmelnitsky , 188 400 autres à Mikolaev, 102 000 en Volhynie, 242 000 à Cherkassy, 174 790 à Rivne, 61 913 à Kirovograd et 10 500 à Odessa », a-t-il fait savoir dans des déclarations recueillies par la station de radio internationale financée par les États-Unis, Radio Svoboda.
L’opérateur électrique ukrainien Ukrenergo avait précédemment estimé que les dégâts causés par les attentats russes de ce samedi « sont comparables à ceux causés par la Russie lors de l’autre gros bombardement de cette semaine, entre le 10 et le 12 octobre.
Tout cela dans ce que Zelenski a qualifié d' »attaque massive » avec le lancement de 36 missiles russes tirés au cours des dernières heures, interceptés pour la plupart environ, contre ces régions de l’ouest et du sud, ainsi que contre la capitale, Kiev.
Le principal conseiller de Zelenski, Mijailo Podoliak, a assuré que la Russie tentait de provoquer une nouvelle crise des réfugiés en Europe en expulsant les Ukrainiens de chez eux avec l’arrivée de l’hiver. « La capacité ou non du président russe Vladimir Poutine à mettre en œuvre son plan dépendra des dirigeants des capitales européennes », a-t-il tweeté.
L’Association des artistes et artisans de la Croix-des-Bouquets (ADAAC) et la Fondation AfricAmerica ont dénoncé les affrontements entre gangs dans le village de Nouailles (regroupant 75 ateliers d’artistes qui font vivre près de 300 familles) qui ont provoqué plus d’une dizaine de morts et des centaines de déplacés. Dans un communiqué jeudi, le gouvernement a fait montre de ses inquiétudes par rapport à l’ampleur de la situation.
« L’avenir du Village artistique de Noailles est aujourd’hui menacé par les gangs de Vitelhomme et de 400 Mawozo. Près de 12 maisons ont été brûlées en moins d’une semaine, mettant plus de 20 familles en situation de sinistrés. On compte déjà 200 déplacés et le plus d’une quinzaine de personnes tuées, dont 7 dans la seule journée du 17 octobre. C’en est assez. Nous demandons aux autorités locales ainsi qu’aux instances internationales et aux représentations officielles présentes dans le pays de prendre les dispositions pour arrêter le massacre, la catastrophe humanitaire et la destruction de ce patrimoine national qui a lieu en ce moment même », ont déploré les deux organisations dans un communiqué.
Quelques heures après, le gouvernement via le ministère de la culture et de la communication dit « suivre, avec la plus grande inquiétude, le conflit armé, entre gangs rivaux, qui prend en otage, depuis plus d’une semaine, le Village artistique de Noailles ».
Le MCC condamne les actions des groupes armés qui, selon lui, constituent un crime contre le patrimoine culturel et particulièrement contre ce site de première importance dans la production du métal découpé, classé, depuis 2020 : Patrimoine culturel immatériel de la République d’Haïti.
Le ministère dit travailler prioritairement avec les autorités impliquées dans la sécurité publique pour favoriser la protection du site, des artistes et des riverains ainsi que la sauvegarde d’un patrimoine essentiel. Le Ministère de la Culture et de la Communication compte sur la solidarité de tous les Haïtiens et des partenaires internationaux concernés pour mettre un terme à cette situation qui, selon lui, risque de se transformer en catastrophe avec des conséquences irréversibles.
Une fusillade a fait plus de onze morts et plusieurs blessés à Bon Repos. L’acte a été produit à la station de Mirebalais ce vendredi après-midi, par des individus qui circulaient à bord d’un Pathfinder, selon les explications de Méhu Changeux joint par la rédaction.
La majorité des victimes sont des chauffeurs de motocyclettes installés aux abords de la station d’autobus reliant Croix-des-Bouquets et Mirbalais, selon le Président de l’Association des propriétaires et chauffeurs d’Haïti (APCH).
Plusieurs blessés ont été aussi enregistrés. Selon le syndicaliste, ils ont été transportés en urgence à l’hôpital. Les images montrant les corps inertes des individus jonchant le sol sont devenues virales sur les réseaux sociaux. Elles sont glaçantes et font froid dans le dos.
Depuis plusieurs jours, les habitants de la commune de Croix-des-Bouquets vivent sous le crépitement d’armes automatiques. Les SOS sont légion. La Police Nationale d’Haïti, impuissante, ne peut toujours pas reprendre le contrôle de la situation.
Les garde-côtes américains ont livré ce dimanche aux autorités des Bahamas 96 haïtiens qui avaient été interceptés au large de Boca Raton, une ville de la côte Est de l’Etat de Floride située à 70 kilomètres de Miami.
Les migrants, partis du territoire des Bahamas, ont été localisés lorsqu’un équipage d’hélicoptère a alerté le secteur de Miami des garde-côtes qu’un navire suspect et surchargé se trouvait près de la côte est de la Floride.
La localisation des migrants s’est produite mercredi matin dernier, un groupe qui comprenait des femmes et des enfants qui voyageaient à bord d’un bateau de 12 mètres de long. Les migrants ont déclaré au personnel des garde-côtes qu’ils avaient passé sept jours en mer, les deux derniers avec peu de nourriture.
Les immigrants étaient en assez bonne santé et n’avaient pas besoin d’être hospitalisés.
Faut-il rappeler qu’en 2021, les migrants haïtiens interceptés par la Garde côtière étaient de 1 527, le chiffre en 2020 était de 418 et 932 en 2019.
Des milliers de manifestants et sympathisants de Pitit Desalin ont gagné les rues de Port-au-Prince, la capitale du pays, paralysant le marché informel, le grand commerce ce lundi 17 octobre 2022. D’autres villes comme Cap-Haïtien, Jacmel, Jérémie, entre autres, ont répondu à l’appel.
Avant 11h du matin, à chaque point de rassemblement prévu par les organisateurs, des centaines de participants attendaient le coup d’envoi de la manifestation. Champs de Mars, Carrefour aéroport, les manifestants étaient déjà au diapason. Très vite, de partout, les manifestants se sont joints à Kafou Rezistans.
« Nous sommes sur le chemin de faire une nouvelle révolution », déclare Jean Charles Moïse, initiateur de la manifestation, pour lancer officiellement le coup d’envoi à Kafou Rezistans. Il diabolise encore une fois les banques commerciales, le secteur privé des affaires et Ariel Henry.
Au son des décibels, de bandes de rara, des manifestants, maillots rouges, munis de branches d’arbres, de pancartes, de drapeaux (noir et rouge) et aussi de drapeaux de la Russie scandaient des jurons à l’égard de la gestion scabreuse du Premier Ministre Ariel Henry ainsi que sa décision de solliciter le déploiement d’une force militaire étrangère en Haïti. Motivés, ils longent l’autoroute de Delmas.
Sur le parcours, des manifestants en colère s’en prennent à des grandes entreprises de la commune. Ces entreprises essuient des jets de pierre et de tessons de bouteilles.
Vers midi 30, grossi par les riverains et la baz 47 qui se sont joints aux différentes branches, c’est un véritable raz-de-marée qui scandait des slogans pour demander le départ sans condition du Premier ministre Ariel Henry et dire non à une nouvelle intervention militaire en Haïti.
Visage en colère et frustré, les manifestants marchent sur le rythme des chants de révolte du Truc Sound et des bandes à pied. Jeunes, moins jeunes et figures politiques connues sont remarqués sur le bitume. Sur les pancartes et banderoles sont indiqués des messages rejetant d’un revers de main les velléités du chef du gouvernement.
« La présence des casques bleus n’a jamais eu des bienfaits pour le pays. Ils ont violé nos fils et nos filles. Ils ont apporté le cholera », a déclaré un manifestant. A chaque axe routier, les manifestants dressent des barricades et érigent des pneus enflammés sur la chaussée.
Transporté à dos d’homme et parfois à motocyclette, le leader de Pitit Dessalines se montre déterminé à arriver devant l’ambassade américaine. Il n’a pas cessé de diriger ses diatribes contre le pouvoir de Ariel Henry.
Une heure après, les manifestants ont arpenté les rues de Gérald-Bataille pour atteindre Tabarre, où se trouve l’ambassade américaine en Haïti. Là, un gros obstacle les attend. De gros dispositifs de sécurité sont pris devant les parages de l’ambassade américaine en vue d’empêcher les milliers de citoyens de manifester devant la rentrée principale. Plusieurs véhicules de la PNH et des dizaines d’agents sont remarqués sur le bitume.
Arrivés devant l’entrée principale, les manifestants étaient à fleurs de peau. Ils ont fait parler leur colère mais sans inquiéter les policiers. Préoccupés par la tournure de la situation, les agents de la PNH ont fait usage de gaz lacrymogènes et de tirs à balles réelles. Le leader de la structure politique Pitit Desalin Moïse Jean Charles a inhalé l’odeur suffocante des gaz, ce qui l’a obligé à s’asseoir au sol. Ses proches ont dû lui verser de l’eau sur la tête afin qu’il puisse reprendre la manifestation.
Accompagné de quelques proches et d’agents de sécurité, Jean-Charles Moïse a pu toutefois se rendre devant les locaux de l’ambassade des États-Unis pour délivrer son message. Le leader de Pitit Dessalines a réglé ses comptes avec l’occident, les Etats-Unis, Ariel Henry et consorts.
« L’occident, ton temps de grâce a terminé. Haïti est un peuple grand. Nous ne sommes pas votre arrière-cour », lâche Moise Jean Charles qui ne cesse d’exiger à cor et à cri la démission du Premier Ministre Ariel Henry. « S’il ne démissionne pas, il n‘aura jamais de sommeil », prévient-il.
Cette nouvelle manifestation est une nouvelle démonstration de force du leader de la structure Pitit Desalin Jean Charles Moise. L’ancien maire de Milot met le cap sur d’autres initiatives de mobilisation pour faire respecter les desideratas du peuple haïtien. « Tu (Ariel Henry) vas subir un « dechoukaj ». Bientôt, nous irons chez tous les ministres pour manifester », annonce Jean Charles Moïse qui demande au « peuple haïtien d’identifier les demeures de chaque ministre ». « Nous irons y manifester dans 3 jours », informe-t-il.
Des manifestations ont aussi eu lieu dans d’autres villes du pays comme Jacmel, Jérémie et Cap-Haitien où des blessés par balle ont été enregistrés.
Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne, a prévenu ce jeudi 13 octobre 2022, que toute attaque nucléaire de la Russie contre l’Ukraine entraînera une réponse militaire des Occidentaux « si puissante que l’armée russe sera anéantie ».
Le ton est monté d’un cran entre la Russie et les Occidentaux après des menaces de bonbardements nucléaires lancés par Poutine. l’Union Européenne en a même averti le chef du Crémlin.
Josep Borrell a estimé que Poutine « ne bluffe pas » et qu’il doit donc « comprendre que les pays qui soutiennent l’Ukraine ne bluffent pas non plus ».Lors d’une réunion des ministres de la Défense de l’Otan à Bruxelles ce jeudi 13 octobre, quinze pays menés par l’Allemagne ont proposé de renforcer la défense antiaérienne de l’Ukraine face à la Russie.
Si Emmanuel Macron estimait le mercredi 12 octobre que « moins on parle » du nucléaire, plus elle est crédible, Josep Borrell n’est pas du même avis. Le chef de la diplomatie européenne n’est pas allé de main morte pour affirmer que toute attaque nucléaire de la Russie contre l’Ukraine entraînera une réponse militaire des Occidentaux susceptible d’anéantir l’armée russe.
« Si la Russie utilise une arme nucléaire, quelle qu’elle soit, contre l’Ukraine, cela aura de graves conséquences », a souligné ensuite le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg, à l’issue d’une réunion des ministres de la Défense de l’Alliance à laquelle a participé Josep Borrell.
« Nous n’entrerons pas dans les détails de notre réponse, mais bien sûr cela changera fondamentalement la nature du conflit », a ajouté Jens Stoltenberg. « Toute utilisation d’armes nucléaires, même une petite arme, aura des conséquences et la Russie le sait », a affirmé le Secrétaire général de l’Otan.
Une crise sans précédant frappe de plein fouet Haïti où pratiquement tout est dysfonctionnel. Les gangs armés règnent partout et établissent leur loi en toute impunité. Le gouvernement impuissant, dépassé par les événements appelle au secours. Une aide militaire internationale est sollicitée pour favoriser le retour de la paix et de la stabilité. L’ancien cadre des Forces Armées d’Haïti, Himmler Rébu intervenant sur une station de la capitale cette semaine, reste sceptique. Il ne pense pas que le gouvernement obtiendra l’aide militaire demandée.
« Je crois que demander est gênant, demander en public est honteux, et demander en public ce que vous ne pouvez pas obtenir est humiliant », déclare d’entrée de jeu le colonel Himmler Rébu. Le responsable du Groupe de réflexion sur Haïti (GREH), structure politique signataire de l’accord de Montana, se dit très préoccupé devant ce qu’il appelle le « déficit de réflexion » des membres du gouvernement.
« Ils ne peuvent pas obtenir ce qu’ils demandent », affirme Himmler Rébu qui expose le contexte international faisant obstacle à un quelconque déploiement militaire notamment des États-Unis en Haïti.
« Dans les trois mois à venir, ils ne pourront pas se précipiter à faire une intervention militaire en Haïti car, avec les élections de mi-mandat qui vont se dérouler chez eux, un seul soldat qui serait mort en Haïti sera une catastrophe politique pour l’administration de Joe Biden », argumente l’ancien cadre des forces armées d’Haïti
« Pensez-vous que les USA ont la capacité de courir le risque de porter ce dossier devant le conseil de sécurité de l’ONU au risque de subir le veto de la Russie et de la Chine pour une affaire d’Haïti ? », interroge l’ancien secrétaire d’État à la Sécurité Publique. Il reste convaincu qu’aucune force militaire ne sera déployée prenant pour exemple l’annonce qui a été faite d’un éventuel envoi de militaires américains en Haïti pour libérer les otages religieux. Les États-Unis n’avaient jamais passé de la parole aux actes, a-t-il rappelé.
Pour résoudre le problème, Himmler Rébu invite d’aller dans la source et de neutraliser les bandits. Pour lui, le pays n’a pas besoin de l’aide d’une force étrangère, il faut juste le courage politique et la volonté d’y mettre un terme. Le premier ministre Ariel Henry ne le veut pas. « Il n’a pas l’autorisation pour cela », estime-t-il.
Intervenant ce jeudi 13 octobre 2022 à Panel Magik de la radio Magik 9, le responsable de la Commission nationale de désarmement, démantèlement et réinsertion (CNDDR) Jean Rebel Dorcénat informe que les bandits du G9 ont posé des conditions pour le déblocage du Terminal Varreux. Amnistie et annulation des avis de recherche émis à leur encontre sont, entre autres, les principales conditions.
Il n’est pas le porte-parole du G9 an fanmi e alye mais plutôt le responsable de la Commission nationale de désarmement, démantèlement et réinsertion (CNDDR). Selon Jean Rebel Dorcénat, les bandits du G9 ont aussi demandé de faire partie du processus tendant à former un nouveau gouvernement.
L’organisation G9 an fanmi e alye a bloqué le Terminal Varreux où sont stockés 70% des produits pétroliers du pays. Cette situation a provoqué une pénurie de carburant, une flambée des prix sur le marché local et une exacerbation de la crise humanitaire. Des hôpitaux ont été contraints de réduire ses services. D’autres ont tout carrément fermé.
Il y a une semaine, le gouvernement haïtien a fait une demande auprès de la communauté internationale pour le déploiement d’une force militaire étrangère capable de mater les gangs et de débloquer le terminal Varreux. Selon Jean Rebel Dorcénat, les gangs plus précisément ceux du 9 an fanmi e alye ne sont pas ébranlés.
Dans la soirée du 9 Octobre 2022, l’ancien Sénateur Steeven Irvenson Benoît est sorti de son mutisme pour saluer la disposition du tiers du Sénat invitant le gouvernement à surseoir immédiatement à sa sollicitation relative au déploiement d’une force étrangère en Haïti. Dans un message publié sur son compte tweeter, l’ancien membre du grand corps félicite les membres restants du Parlement pour cette initiative qu’il juge louable.
La situation continue d’aller de mal en pis en Haïti. Jusqu’à présent rien ne fonctionne. Pour faire face à cette paralysie systématique, le gouvernement a appelé au secours auprès de la communauté internationale pour pallier la crise sévissant dans le pays. Le gouvernement a sollicité de toute urgence un appui militaire international, un acte jugé de trahison par plusieurs acteurs de la vie nationale.
Le dernier tiers du Sénat dirigé par Joseph Lambert s’est dit opposé à toute intervention de forces étrangères dans le pays à travers une résolution prise hier dimanche. Le grand corps demande au gouvernement de surseoir à sa demande de déploiement d’une force internationale en Haïti.
L’ancien Parlementaire, Steeven Benoît a félicité la position du Sénat.
« Compliments au Sénat de la République pour cette position face à cet acte illégal du gouvernement PHTK version 3. Bravo! » a écrit l’ancien élu de l’Ouest sur son compte tweeter.
Dans la foulée, Ariel Henry s’est adressé formellement ce 9 octobre, au Secrétaire Général de l’ONU Antonio Guterres, lançant un appel au secours et à la solidarité agissante de la Communauté Internationale afin de déployer une force spécialisée armée en quantité suffisante de toute urgence, pour faire face à la crise humanitaire.
Des milliers de manifestants ont gagné les rues ce lundi 10 à travers les différentes grandes villes du pays contre l’augmentation des prix de l’essence et pour demander le départ de Ariel Henry. Des institutions publiques et privées ont été vandalisées, d’autres pillées. Ces manifestations ont fait au moins 2 morts et une dizaine de blessés.
Dans toutes les régions, des barricades ont été dressées et des pneus enflammés ont été entreposés sur la chaussée. La circulation a disparu depuis plusieurs jours surtout à Port-au-Prince. Le petit commerce presqu’inexistant. Ce sombre tableau a débuté depuis plus de cinq semaines après l’annonce de l’augmentation des prix des produits pétroliers
A Delmas, une manifestation a réuni des milliers de citoyens. Des pneus enflammés ont été érigés, des barricades ont été dressées sur la chaussée. Trop nombreuse, la Police Nationale d’Haïti a dispersé la foule à coup de gaz lacrymogènes et de tirs à balles réelles. Au moins quatre blessés ont été enregistrés.
Dispersée, la foule a pu se reconstituer près de carrefour aéroport. Là encore, les agents de la Police Nationale d’Haïti ont fait usage de gaz lacrymogènes et de tirs à balles réelles. Des agents de sécurité de l’ONU ont aussi tiré pour protéger les locaux de l’institution. Une petite fille manifestante a été tuée. Les manifestants ont posé le corps inerte de la fillette qui jonchait le sol auprès des agents de sécurité de l’ONA, les accusant dans la mort de cette dernière.
A Delmas 35, l’hôtel révélation a été pillé par des manifestants en colère. Les citoyens réfractaires ont été remarqués avec des matériels de l’hôtel.
Au Gonaïves, la manifestation a pris une autre ampleur. Avec T-Will à la baguette, les manifestants ont mis feu dans les locaux du tribunal de première instance de Gonaïves et ceux de la cour d’appel. Ils ont été aussi saccagés, vandalisés puis pillés.
Au Cap-Haïtien, des centaines de manifestants ont craché leur colère. Une succursale de la banque commerciale UNIBANK a été partiellement incendiée. Cette manifestation a fait un mort. Un jeune garçon d’une trentaine d’années.
D’autres régions du pays ont aussi manifesté à l’instar de Trou du Nord, Jacmel, Carrefour etc.. Haïti se mobilise pour faire échec à la décision de Ariel Henry d’augmenter les prix des produits pétroliers.