Par Claude Junior EMILE
Avec le coronavirus, le monde vient de connaitre une longue période de confinement de plusieurs mois qu’il n’a jamais connu auparavant. La grande majorité de la population mondiale se voyait imposer de nouvelles règles de vie par la crise majeure du coronavirus.
De la ville de Wuhan en Chine où l’épidémie a fait son apparition, en passant par l’Italie, le premier pays où le virus avait atteint son pic, pour arriver à l’Espagne ,au Brésil, à la Russie formant le cercle des pays les plus touchés , la situation était et demeure jusqu’à présent des plus chaotiques.
Pour des pays qui n’ont pas su prendre à temps des dispositions pour faire face à l’épidémie, devenue, pandémie, ils viennent de payer la facture salée du coronavirus. C’est le cas des Etats Unis d’Amérique d’un Donald Trump qui a minimisé au début, les probables effets néfastes de ce mal du siècle. Aujourd’hui, les USA comme pays affecté, caracole en tête avec le plus grand nombre de morts et de contaminés. On ne peut pas oublier dans cette liste, la France qui a connu les semaines écoulées, des milliers de morts.
Cette pandémie, si l’on regarde le rythme avec lequel qu’elle continue d’avancer, n’a pas l’air de vouloir prendre du répit sitôt . Elle continue de gagner du terrain en franchissant d’autres frontières. On a l’impression qu’elle prend tout le monde au dépourvu. Partout, même dans les pays développés, il manque de tout pour la combattre. Pas de masques ou pas assez presque partout. Récemment, la Turquie a admis avoir détourné une quantité de masques destinée à l’Italie en plein désarroi avec la pandémie. Une grande nation comme les USA ne se dotait pas surtout au début assez de tests de dépistage de la pandémie !
Pour l’aspect curatif, récemment les USA et l’Allemagne se sont offerts en spectacle pour la paternité d’un vaccin qui ne pourrait être disponible que dans les 12 prochains mois.
En tâtonnant sur les médicaments à utiliser pour stopper la pandémie, Mister Trump s’est tombé sur la fameuse chloroquine. Mais attention ! Les autorités sanitaires américaines hésitaient sérieusement à la valider.
La France elle de son côté prise de cours par la pandémie a connu toutes les peines du monde pour assurer la prise en charge de ses citoyens contaminés.
Quid d’Haïti elle-même ?
L’on se rappelle bien que le pouvoir rose en pleine apparition du COVID- 19 dans le monde en février ,s’était attelé de préférence à gaspiller des millions de gourdes dans l’organisation d’un carnaval que tout le monde savait qu’il n’allait pas vraiment organiser pour des raisons connues d’avance.
Au lieu de se préparer à faire face à la pandémie, les autorités ont préféré attendre l’arrivée du virus juste pour que le pays soit de la liste des pays à être aidée financièrement par les bailleurs de fonds internationaux.
Ainsi, des mois après le dépistage des premiers cas, l’état n’arrive-t-il pas à doter ses centres hospitaliers de matériels adéquats. Pas de masques pour la population. Idem pour les travailleurs de santé. On est sans information du nombre exact de lits pour les probables contaminés. Pour 12 millions d’habitants, Haïti ne réalise qu’au compte-goutte des tests de dépistage. Aucune logistique pour la mise en quarantaine des cas suspects. Face à cette situation catastrophique, on n’a aucune logistique pour la mise en quarantaine des cas suspects
Face à cette situation catastrophique, on n’a qu’une issue : la prévention et le confinement. Ce, malgré que ce dernier présente des difficultés majeures liées aux conditions d’existence précaires des gens.
Peut-on s’en remettre au bon Dieu pour au moins espérer `à avoir la vie sauve dans cette situation explosive ?
En tout cas, la réponse, quel que soit sa nature, serait loin de nous rassurer. Commençant par moi-même !
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