Pratiques coloniales et banditisme légal en Haiti-un texte de Laennec Hurbon

Pratiques coloniales et banditisme légal en Haïti

Les pratiques coloniales sont un véritable « habitus » ( au sens de la sociologie de Bourdieu) de « la communauté internationale » en Haïti depuis au moins l’année de l’occupation américaine en 1915. Comme si donc la souveraineté acquise sur la base des sacrifices héroïques de la guerre de l’indépendance ( 1791-1804) s’est effritée peu à peu au point d’être réduite aujourd’hui à une peau de chagrin. La précarité de cette souveraineté a été expérimentée fort tôt avec la reprise du modèle colonial alors même que la révolution haïtienne se fondait sur une perspective antiraciste et anticoloniale. D’un autre coté depuis 1825 le pays travaillait pendant plus d’un siècle pour payer la scandaleuse indemnité aux anciens propriétaires d’esclaves. Si on ne remonte pas à cet arrière-fond d’histoire, il me parait impossible sinon difficile de comprendre l’actualité politique d’Haïti et les inégalités sociales criantes qui suscitent l’étonnement de tout observateur étranger.

Apres la longue dictature de trente ans des Duvalier, on a cru en la possibilité d’une « universalisation de la démocratie ! » grâce au slogan lancé sous l’inspiration de la théologie de la libération : « tout moun se moun-tout être humain est un être humain », ce fut tout simplement un pur mirage. De 1986 à nos jours, on aura du mal à compter les diverses

tentatives d’intrusion dans la politique interne du pays ou plus clairement de contrôle de cette politique à travers l’armée ou par le biais d’un secteur privé qui vit d’habitude aux crochets de l’Etat. L’armée est détruite en 1994 (avec le retour d’exil du président Aristide) mais elle est remplacée par la Minustah (Mission internationale des Nations unies pour la stabilisation en Haïti). C’est justement depuis cette mission qu’on assiste à une pratique de type ouvertement colonial qui consiste à intervenir dans les élections présidentielles sans avoir à se justifier. Nous nous proposons ici d’un coté de rappeler comment cette intrusion dans les élections s’est réalisée en 2010 avec succès, de l‘autre de nous demander pourquoi la communauté internationale a porté son choix sur quelqu’un qui se présente lui-même sous le label d’un » bandit légal. »

L’intrusion dans les élections présidentielles

Nous sommes en décembre 2010, le pays est encore groggy, à peine sorti de la catastrophe du 12 janvier 2010 : le palais national, tous les ministères sont tombés sous la puissance du séisme de l’échelle 7,2 ; plus de 200.000 morts et plusieurs camps établis dans la capitale…. Mais la Minustah a hâte de réaliser des élections au plus vite. A la barre, Edmond Mulet représentant du secrétaire général de l’ONU auprès de la Minustah (Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haiti) présente en Haïti depuis 2004 à la chute du président Aristide. A côté de lui, Bill Clinton est coordonnateur de la CIRH (commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti ), assisté du premier ministre haïtien Jean-Max Bellerive pour la reconstruction d’Haïti après le tremblement de terre du 12 janvier 2010).

Il se trouve que le 12 juillet 2010 le président Préval (considéré comme un allié pour le gouvernement américain) commet « la trahison » de produire un arrêté sur la reconstruction de la capitale sans même mentionner la CIRH ( Commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti). Il était déjà fort suspect d’avoir pris ses distances avec le pouvoir américain et d’avoir eu des accords de coopération avec Le Venezuela de Chavez et avec Cuba. C’était l’occasion pour le gouvernement américain de reprendre en main ce qui représentait un désordre et une dérive, c’est-à-dire la sortie sans permission hors du contrôle américain des affaires d’Haïti.

Le scrutin de 2010 donne en tête quatre candidats : Mirlande Manigat, Jude Célestin (dauphin du président Préval),Michel Martelly et Jean-Henry Céant. Un hold up électoral va alors se produire et mettre en relief la nette volonté américaine d’intervenir comme un grand électeur dans le système électoral haïtien. Trois ouvrages extrêmement documentés (Ricardo Seitenfus, L’échec de l’aide internationale à Haïti. Dilemmes et égarements, ed.de l’Université d’Etat d’Haïti, 2015 ; Ginette Cherubin Le ventre pourri de la bête, Ed. de l’Université d’Etat d’Haïti, 2014 ; Sauveur Pierre Etienne, : Haïti La drôle de guerre électorale 1987-2017, l’Harmattan, Paris 2019) présentent les témoignages irrécusables de l’intervention américaine pour le choix du bon candidat qui peut accéder à la fonction présidentielle. Dans l’impossibilité de revenir sur les péripéties de cette intervention spectaculaire dans les affaires internes du pays, nous soulignons seulement deux phases importantes significatives de cette intervention : d’abord la pression sur le CEP (Conseil électoral provisoire) qui représente les plus hautes autorités de l’Etat en matière électorale. Ensuite pression sur le Président Préval lui-même. Dans le

premier cas, qu’il nous suffise de citer le témoignage de Ginette Cherubin, Conseillère électorale, qui a pris soin de raconter dans le menu les affres des membres du conseil électoral face à la déclaration –pour eux- inimaginable- tellement elle était musclée et sans fard : 3 décembre 2010, Edmond Mulet, représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies s’adresse ainsi au directeur général du CEP, Mr Pierre-Louis Opont :

« Je ne vais pas parler en mon nom personnel. Mais au nom de la communauté internationale….. Comme vous le savez, nous sommes très préoccupés par les résultats des élections… Nous voulons dire que nous n’accepterons pas que Jude Célestin soit présent au deuxième tour du scrutin, voire qu’il soit gagnant au premier tour. »

Pierre-Louis Opont, directeur général du CEP est stupéfait ….. : — « Mais nous n’avons même pas fini de recevoir les procès-verbaux des différentes régions ! »…. (Ginette Cherubin, p.259-260)

Deuxième forme de pression, assortie du débarquement impromptu en Haïti de Hilary Clinton, secrétaire d’Etat aux affaires étrangères des Etats-Unis le 30 janvier 2011, en vue de donner son aval au Core group, à l’OEA et à la communauté internationale pour retirer Jude Célestin du 2e tour et le remplacer par Martelly qui était pourtant en 3e position d’après le CEP. Apres avoir reçu de Mr Edmond Mulet la menace d’une destitution immédiate, donc d’un coup d’Etat, le président Préval apprendra que le gouvernement américain se déclare prêt à supprimer les visa américains des personnalités politiques de son parti et de son gouvernement, au cas il n’accepte pas les décisions de la communauté internationale.

Le choix d’un « bandit légal » pour Haïti

Qu’est ce qui explique donc pour la fonction présidentielle en Haïti ce choix par les Etats-Unis de Michel Martelly, un chanteur qui aime se nommer lui-même : « bandit légal » ?

« Bandit légal » sonne comme un oxymore, il se dit de quelqu’un qui ne reconnait aucune retenue, aucune limite dans son action, et donc qui fonctionne en l’absence de toute règle, de toute loi et qui finit par s’identifier à la loi elle-même. Est-il un bouffon ? Un histrion ? Dans tous les cas il se donne le droit de tout passer en dérision. Ce qui est somme toute possible l’espace d’une soirée de spectacle ou de quelques heures de carnaval. Mais dès qu’on passe du carnaval au politique, on découvre que la politique elle-même se fait carnaval. D’abord, Michel Martelly, qui se reconnait dans la mouvance du duvaliérisme (doctrine de la dictature rétrograde de trente ans des Duvalier)- crée un parti qu’il appelle « Têt kalé » ou « crâne rasé », comme il se plait à se présenter lui-même). Comme s’il exprimait la volonté de passer en dérision le recours à des partis politiques. Son mentor, la diplomatie américaine, ne semblait guère s’en offusquer. On se souvient qu’elle avait choisi naguère comme président d’Haïti le fils du dictateur, alors âgé de 19 ans. On imagine aisément que ce sera toujours contraint que le gouvernement américain peut accepter de vraies élections en Haïti. La pratique coloniale est plutôt généralement à l’œuvre dans l’absence de tout scrupule.

Si l’on interroge à fond les années du mandat de Martelly, on découvre qu’elles se signalent, essentiellement par la fameuse dilapidation du fond petrocaraibe obtenu du Venezuela de Chavez. On dirait qu’elle hante et occupe la mémoire du peuple haïtien, mais en même temps il y aurait l’oubli de l’apport de ces cinq années de mandat : ce sont les carnavals comme la vraie réalisation de son gouvernement. Deux carnavals par an dans la capitale et dans les provinces. Entre temps, l’Etat est devenu un haut lieu de business (le mot d’ordre du gouvernement : Haïti : open for business : d’où le dépeçage du territoire national en zones offertes à des centres de financiers internationaux). Jovenel Moise, le dauphin de Martelly, hérite de ce type d’Etat, s’y installe et en fait un bien privé (à partager avec Martelly et son parti) qu’il protège grâce à la multiplication de gangs armés, et au soutien bruyant de la diplomatie américaine et du BINUH (le bureau intégré des nations Unies en Haïti).

Loin de nous d’attribuer une mauvaise foi à la communauté internationale et de nous engager dans l’argument paresseux qui consiste à la diaboliser l comme si les Haïtiens, eux, constituaient une entité compacte, indivise ayant tous toujours les mêmes bons comportements en politique. On observe seulement que la communauté internationale favorise l’entrée d’un clan de prédateurs haïtiens dans les arcanes de l’Etat ( voir l’ouvrage de l’économiste Fritz Alphonse Jean, ancien gouverneur de la banque centrale : Haiti, L’économie de la violence, 2019), comme si l’habitus colonial est si fort, si irrésistible qu’elle ne peut ressentir le besoin d’interroger sa position. Mais pour les Haïtiens, cet habitus n’est intériorisé que par les prédateurs eux-mêmes. Pourquoi est-ce ce clan qui fournit les alliés principaux de la communauté internationale ? Justement nous

assistons encore aux mêmes schèmes d’action dans la rhétorique du BINUH (Bureau intégré des nations Unies en Haïti) mis en place après le départ de la Minustah.

Dans son rapport ( le 19 juin 2020) auprès de l’ONU, la Représentante du secrétaire du BINUH ( Bureau intégré des Nations Unies en Haïti) décrivant la situation politique en Haïti, souligne fort bien les problèmes graves que connait le pays : insécurité, impunité, pauvreté, dysfonctionnements de l’Etat, inégalités grandissantes… Mais sans une seule fois pointer la responsabilité du Président qui dirige seul le pays, elle ne voit pas que l’aide internationale reçue à cause de la pandémie est utilisée par l’exécutif hors de tout contrôle de la Cour supérieure des comptes, elle ne voit pas non plus que la multiplication des gangs armés est à la base de l’impunité et qu’elle provoque des kidnappings, des assassinats en série de personnalités connues comme de simple citoyens pauvres dans les bidonvilles. Est-ce que ce sont là des « gains acquis en matière de développement et de sécurité au cours des quinze dernières années ? » Or un rapport récent de ce 23 juin de l’association des droits humains (RNDDH) documente 34 tués dans les quartiers populaires dont des femmes et des enfants entre le 23 et le 27 mai 2020. De surcroit on assiste à l’appauvrissement des plus pauvres : la monnaie locale –la gourde-est dépréciée chaque jour davantage passant de 40 gourdes pour 1$ en 2010 à 115 gourdes pour 1 dollar$ aujourd’hui en 2020, et à l’accession au pouvoir de Jovenel Moise (2016), elle était à 65 gourdes pour 1$.

On a l’impression que le pays ne fait que subir des malheurs : malheurs de la pandémie ( 1 médecin par 10.000 habitants et plus de 30% des habitants qui ne fréquentent pas de centres de santé, puis un désintérêt de l’Etat pour la prévention alors que depuis mars le virus

est attendu), dilapidation avérée des biens publics depuis la présidence de Martelly ( 2011-2015), l’existence des gangs du nord au sud du pays, des armes et des munitions qui semblent tomber du ciel comme la pluie et le beau temps, appel à des mercenaires (arrêtés par hasard dans une voiture bourrée d’armes de guerre, et détenus le 17 février 2019, ils sont libérés par le palais national et remis à l’ambassade américaine sans aucune forme de procès, voir l’article Miami Herald,29 février 2019). Le dernier rapport ( 23 juin 2020) de l’association des droits humains, la Fondation Jékléré, est titré : « Terreur dans les quartiers populaires « à la suite de la coalition de 9 gangs armés sous l’œil protecteur de la police ( mais on a dénombré pas moins de 150) pour dominer un axe important de plusieurs grands bidonvilles avec des ramifications dans le centre et dans le nord du pays : le président Jovenel Moise veut ainsi réduire les capacités de l’opposition de mobiliser ces zones, et assurer la continuité du pouvoir de son parti le PHTK ( parti haïtien Tèt kalé).

Evanescence de l’Etat ? Ou sa transformation en Etat de bandits, au point qu’aucun Haïtien ne se reconnait vivre en sécurité ni chez lui, ni dans les rues, ni sur les routes. Rien de tout cela ne concerne le Président haïtien ? En tout cas encore moins Mme Helen La Lime, la Représentante du Secrétaire général de l’ONU. Une seule solution est prédite comme panacée par le BINUH : refaire la Constitution, aller aux élections et tout ira bien. La Constitution seule cause de tous les maux d’Haïti ? ( voir la déclaration du BINUH : la réforme constitutionnelle, une opportunité pour relancer le pays, dans le quotidien Le Nouvelliste, 15 et 16juin 2020). A aucun moment le BINUH ne se doute que l’ONU ne peut que difficilement se donner un blanc-seing en Haïti après 11 ans de MINUSTAH qui n’a pas su ramener la stabilité ni la sécurité, et

qui a passé du temps à nier sa responsabilité dans le cholera introduit dans le pays avec ses 10 .000 morts. Le rapport du BINUH est une défense systématique d’un Président haïtien décrié dans tous les secteurs où il intervient ( sécurité, justice, Covid 19, sens du dialogue, développement, reformes, police etc…). On peut finalement se demander si ce rapport ne fait pas qu’approfondir et aggraver la crise politique créée par la volonté de sauver à tout prix ce Président sur la seule base, qu’il est un allié du Président américain, Donald Trump.

· Laënnec Hurbon, sociologue, directeur de recherche au CNRS et professeur à L’université d’Etat d’Haïti. Dernier ouvrage : Esclavage, religion et politique en Haïti, Editions de l’Université d’Etat d’Haiti,2018

« Concours Ressembles-tu à ton père »: Jameson Alexis et sa fille en pôle position

Par la rédaction

Depuis plus de trois jours, le concours de ressemblance, « Ressembles –tu à ton père ? » lancé  par Arcadins multimédia à l’occasion de la fête des pères, ne cesse d’attirer l’attention des internautes haïtiens éparpillés à travers le monde.

En effet, le concours lancé sur la page Facebook de l’institution  le dimanche 28 juin 2020 avec la publication de la première cohorte de postulants,  forte de 10 photos de participants, a connu un succès sans précèdent.

Après plus de trois jours, l’activité, rien que sur la page Facebook de A.M., a touché  plus de 14 000 internautes. Les postulants  de ce concours et la page officielle de Arcadins Multimédia ont déjà récolté plus de 800 likes.

Un véritable record qui a laissé  sans mots le patron de Arcadins multimédia, l’écrivain Claude Junior EMILE interrogé  par la rédaction de l’agence multimédia.

Selon les premiers chiffres analysés  par la responsable de marketing de l’Institution, Madame Jelly Nerval, la photo de Schecania prise avec son père Jamson Alexis, tous deux résidés à New York, prend provisoirement la tête du classement avec 218 likes. La photo de Ronald Mondelus habité  en Haiti, prise avec son père Romain Mondelus vient provisoirement en deuxième position avec 145 likes. Et enfin celle de Jonathan Pardieu  accompagné de son père , tous deux résidés à Fort Lauderdale  occupe  provisoirement la 3ème place.

La directrice de markéting, Mme Nerval, comme le numéro 1 de Arcadins MultiMedia, exprimé sa satisfaction par rapport à ce succès populaire de la première édition du concours de ressemblance organisé  par Arcadins Multimédia.

Il faut noter que le concours prendra fin ce samedi à compter de 8 hres P.M .Les primes seront remises à travers une cérémonie qui se tiendra dans un restaurant de la zone métropolitaine. La date de l’évènement, c’est-a-dire, la remise des primes sera communiquée sous peu par les responsables.

Le premier ancien Jean Waltès et la belle Victoria ont contracté mariage ce dimanche 28 juin 20

Par la redaction

C’est dans un cadre paradisiaque offert par  la maison privée d’un homme d’affaires bien connu de la ville de Cabaret, que le premier ancien de l’Eglise Adventiste Ephese de Carrefour-Poy (Arcahaie),Jean Waltès Bien- Aimé  et la belle Victoria Joseph, cheftaine et co- responsable de la jeunesse à l’église Mitspa de Cabaret, ont contracté mariage , ce dimanche 28 juin 2020.

En effet, ce mariage qui devait avoir lieu depuis le mois d’avril dernier et reporté  pour cause de coronavirus, a finalement  lieu à cabaret , en rassemblant pas plus qu’une quarantaine d’invités  trillés sur le volet.

Démarré  vers les 10 heures a.m, le coup d’envoi du mariage  a été donné  par le patron de Arcadins Multimédia, Claude Junior Emile qui faisait office de Maitre de cérémonie. Le cortège nuptial  a été le premier maillon de cette chaine nuptiale à entrer en scène.  Le roi Stanley Lucate et la reine , la charmante demoiselle Tania Ulysse,  ont  failli voler la vedette aux VIPs de la Journée à travers des pas qu’ils ont majestueusement exécutés sous le regard satisfaisant du public qui en prenait énormément plaisir.

Cette partie allait se poursuivre avec une belle chorégraphie magistralement bien exécutée par les filles d ’honneurs suivantes :Yole Gaina Vilbliere,Beverly Pierre-Noel,Chlande Dor,France Mailie Dutil.

Les VIPs de la journée allaient clore cette partie en entrant eux aussi en scène. Au son d’une musique agréable et bien choisie pour la circonstance, la belle Victoria, s’apprêtait à faire ses pas pendant que son Altesse, Jean Waltès, juste devant le pupitre de circonstance, se mettait à faire des pas, justement pour aller à sa rencontre. L’homme allait faire l’un des gestes les plus symboliques de la partie, lorsque arrivé  tout près de sa dulcinée, se   mettait à genoux  devant  elle pour lui demander sa main. Geste éblouissant qui a provoqué l’applaudissement du public. Tout ceci sous des commentaires d’un Maitre de cérémonie qui a su trouver les mots et les expressions exacts pour décrire l’évènement.

Apres l’exécution des détails liés au protocole adventiste de cérémonie nuptiale, le moment était venu pour entendre le pasteur officiant du jour, Jude Bien- Aimé dans ses propos de circonstance. A travers un petit mot fait de 6 lettres,(A-M-I-T-I-E)mis en acrostiche avec doigté à nulle autre pareille,qualité  qu’on reconnait d’ailleurs de tout pasteur adventiste. Le pasteur Jude Bien -Aimé, a avec brio, bien servi et les futures mariés, et les non -mariés composant  l’assistance.

Tout allait se terminer avec la partie civile qui consistait à officialiser au nom de la loi ledit mariage. Cette partie nous a aussi offert la possibilité de suivre la présentation par le pasteur du nouveau couple, mais surtout le très attendu baiser nuptial qui n’est autre qu’une introduction de ce que les nouveaux maries allaient faire à leur toute première nuit de noce.

 Jean Waltès, après un petit moment d’hésitation, qui en pareille circonstance, se montre toujours très timide,  n’allait  pas prendre du temps pour se mettre  à la hauteur. Une fois qu’il a  déposé sa bouche  sur celle de sa conjointe qui  elle en a pris du temps pour lâcher, le contact  est fait dans l’immédiat. Et ce, pour le plaisir d’un public qui n’en demande pas plus.

Tout compte fait, malgré le coronavirus sur lequel le M.C a attiré l’attention  des gens à respecter les gestes barrière, notamment, la distanciation sociale, Jean Waltès Bien-Aimé et Victoria Joseph nous ont offert une bonne occasion de vivre avec eux leur superbe fête d’amour…

Arcadins Multimédia en profite pour leur souhaiter longue vie à deux

Haiti-frais scolaires 2020 : la tension monte d’un cran entre directeurs d’écoles et parents

Par Claude Junior EMILE

Selon plusieurs témoignages  recueillis auprès de nombreux parents de la zone métropolitaine, certains directeurs d’établissements scolaires, privés  comme congréganistes s’obstinent à  leur faire payer  la totalité des frais scolaires de l’année 2020, alors que ces institutions n’ont pas pu ouvrir leurs portes même à 30 pour cent pendant cette même année .

En effet, l’année académique 2019- 2020 demeure celle où les activités scolaires sont les plus perturbées durant les trois dernières décennies  en Haïti. Les premières perturbations  entre septembre et décembre 2019 ont été l’œuvre du mouvement politique Peyi Lock. Au cours de ces trois premiers mois de ladite année, toutes les activités scolaires et autres ont été totalement bloquées dans le pays.

A peine que les écoles commençaient à  reprendre début janvier 2020,  après quelques deux mois de fonctionnement marqués par des actes de banditisme, notamment le kidnapping, le pays  allait connaitre la difficile réalité du confinement où toutes les activités engendrant de grands rassemblements, ont été suspendues à cause de la pandémie du coronavirus. C’était à la fin du mois de mars 2020.

Entre temps, les écoles comme de nombreuses autres institutions, les églises par exemple, ont été les premières à  être frappées par ces mesures. Cependant, certains établissements scolaires qui avant, n’avaient même pas eu contact avec un ordi comme matériel informatique, se sont empressées à proposer aux parents le télétravail scolaire.

Mais tout laissait croire qu’il s’agit d’une stratégie pour soutirer aux parents de l’argent pour lequel, ils n’ont pas réellement travaillé.

Cette semaine, de nombreux parent  sont montés   au créneau pour dénoncer ces directeurs qui n’ont pas aucune gêne d’exiger à ces malheureux décapitalisés la totalité des frais scolaires de cette année perturbée à plus de 70 pour cent. Ces écoles-là sont éparpillées à travers toute la zone métropolitaine, notamment au centre- ville de Port-au-Prince, en Plaine etc.

Face à ce crime financier dont ces directeurs (s’ils ne l’ont pas déjà fait) s’apprêtent à commettre sur des parents économiquement dépourvus, les autorités s’il en existe encore, doivent intervenir avec célérité pour mettre fin à ces pratiques déloyales.

Le secteur de l’éducation comme de nombreux autres , est abandonné au bon vouloir d’un ensemble de directeurs qui agissent comme bon leur semble. Ce, en faisant payer aux parents déjà infortunés, des frais scolaires exorbitants. Malgré une tentative de l’ex  sénateur Kelly C Bastien de régulariser le secteur à travers une loi sur les frais scolaires, ça n’a pas marché.

Ainsi, la population attend- elle toujours que les autorités de l’Etat interviennent pour mettre fin à son calvaire. Cette fin viendra-t- elle demain ou après- demain ?

Arcadins MultiMedia, à défaut de répondre à cette question, peut seulement promettre à ses lecteurs qu’il suivra de près cet épineux dossier…

Arcadins Multimédia se renforce avec Mme Jelly Nerval comme sa directrice de markéting

Par la rédaction

Près de deux mois après son lancement dans le paysage médiatique en ligne, Arcadins Multimédia avec des milliers de visites par jour, ne cesse de conquérir le cœur des internautes basés en Haiti,aux USA et au Canada en majorité, en quête d’ informations fiables et de bonne qualité.

Avec des rédacteurs éparpillés `à travers le monde, notamment au canada et en Haïti, le  nouveau -né  du monde des médias en ligne, fait des efforts énormes pour continuer à mériter la confiance de ses lecteurs.

Toutefois, la dynamique équipe  de  Arcadins Multimédia est loin d’être Complète. En plus d’un programme de recrutement de nouveaux et de nouvelles stagiaires que nous allons lancer sous peu, nous prenons actuellement des dispositions pour nous faire assister des meilleures compétences de la place. C’est dans la perspective de fournir un service de formations et d’informations de qualité, digne de notre statut de média citoyen et participatif, que nous annonçons l’arrivée dans notre équipe de Madame Jelly Nerval à  la tête de la direction de markéting de Arcadins Multimédia.

Madame Nerval est diplômée en science comptable et a suivi  de solides formations en entreprenariat, gestion de projet et markéting  .Madame Jelly a eu récemment une formation en « Hospitality and Tourism Management » à Florida Atlantic University.

 Ayant à son compte plusieurs activités et projets réussis, la nouvelle directrice de markéting de Arcadins Multimédia  est aussi entrepreneure et cadre au niveau de l’administration publique. Dans un passé  récent, elle a collaboré  à plusieurs initiatives et projets à succès dont I ’Institut de Formation Continue et de consultation d’Entreprises(IFCO)

Questionnée par la rédaction de  Arcadins  Multimédia sur les  premières activités qu’elle compte lancer au niveau de la direction de markéting, la nouvelle directrice nous a appris que sa toute première activité se réalisera à l’occasion de la fête des Pères, le dernier dimanche du mois de juin. Il s’agira d’un concours intitulé,  Ressembles- tu à ton père ? .Ledit concours consiste à se prendre en photo avec son père  à travers un portable intelligeant pour ensuite  l’envoyer à Arcadins Multimédia à travers   sa page facebook .Tout ceci, après avoir rempli un formulaire d’inscription sur le site www.arcadins.com

Selon la directrice, du cash et des primes alléchantes seront offerts aux trois premiers gagnants dudit concours.

En attendant d’autres initiatives visant à mieux servir nos lecteurs, la direction générale d’Arcadins Multimédia exprime toute sa confiance en la nouvelle directrice à qui elle souhaite du succès dans sa nouvelle fonction

Norma Limontas,cette poétesse archeloise qui nous prédit la fin prochaine du covid-19

Par Claude Junior EMILE

Norma Limonta, c’est cette poétesse dans l’âme qui à travers sa poésie, nous indique la voie de la capitulation du covid -19 dont les horreurs dépassent l’entendement.
Terrifiée comme tous les humains, cette native de la cité du drapeau,met sa poésie au service de l’humanité qui depuis l’arrivée de la pandémie, n est que l’hombre d’elle même.
En plein milieu de ce désastre, à travers sa poésie, Norma a su trouver les mots corrects, pour nous remonter le moral. Dans un dialogue enclenché avec le virus aux aiguillons mortels, elle nous invite à oser penser la fin prochaine de ce mal du siècle. Là où les scientifiques ne voient pas pour l’instant ,la poétesse elle, nous indique la voie de la victoire prochaine.
Arcadins Multimédia vous propose par la lecture des lignes qui vont suivre,à établir le contact avec cette auteure engagée qu’est Norma Limonta.
Bonne lecture !

Corona crois-tu nous faire peur?
Une lueur sur le temps
Exhibe ta splendeur
Tu penses acheter l’éternité
Par ta subtile intelligence.

L’homme t’a quand même piégé
En créant une intelligence
Allant plus vite que la lumière.
Alors ne t’en fais pas!
Sous peu , on captera ta pointure

Ma reine ou mon roi
Tu quitteras ta couronne
Englué, enchainé,
Cousu par des bras rendus invalides
Les paupières gonflées « délugeant » de larmes, réclament justice

Pour tous ces esprits tourmentés.
Monsieur ou Madame on te fera avaler
L’anneau de ta couronne
Pour arrêter ce cauchemar
De ces voyages sans au revoir ni adieu.

Que la poussière des pelles du fossoyeur
T’enlise très loin du sol
Comme nos corps loin des nôtres
Là où ton spectre ne pourra plus effrayer
Car les recherches scientifiques te mettront k.o. La terre revivra, ordonnée comme une ruche à son auto-recontruction.

Norma Limontas
Mai 2020

Le ou la covid-19 : quand le masculin l’emporte sur  »le féminin » de l’académie française

Par Claude Junior EMILE

Les immortels de l’académie française ont du mal à faire respecter le genre féminin de l’acronyme covid-19.Pour l’institution fondée  en 1634 et officialisée par Richelieu en 1635, et chargée de perfectionner et de normaliser  la langue française , covid n’est pas masculin mais féminin.

Pour les immortels ,il s’agit  de l’acronyme de la maladie et non pas du virus. Et en ce sens, il faut nécessairement mettre un ‘’ la’’ devant covid-19 qui doit lui conférer sa féminité. Pas plus tard que la semaine dernière, les immortels ont tenu encore une fois de rappeler à tout le monde francophone que covid est l’acronyme de Corona Virus Disease. Par conséquent,  et les sigles et acronymes ont le genre du nom qui constitue le noyau du syntagme dont ils sont une abréviation. Ainsi, le mot covid doit-il avoir le genre du mot maladie.

Cependant, que ce soit dans les médias ou dans l’usage régulier, notamment en France, la tendance tend vers un usage masculin de l’acronyme covid. A part quelques rares pays où l’on utilise covid au féminin, l’usage général est plutôt  masculin.

Si en grande partie, l’académie française perd la bataille de l’usage féminin de l’acronyme covid, toutefois, ii faut noter qu’elle n’est pas tout à fait seule dans sa démarche. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)  la rejoint et soutient fortement. . Le 11 mars, lors du point de presse présentant l’allocution du directeur général del’organisation, l’acronyme covid, a bel et bien été utilisé au féminin.

La presse et les autorités  canadiennes au plus haut niveau mettent à la satisfaction des académiciens, covid au féminin. Samedi dernier le Premier Ministre Justin Trudeau a bien pris le soin à travers un tweet, d’employer  au féminin l’acronyme covid : « Je fais le point sur la réponse de notre gouvernement à la covid-19 ».

Radio canada comme média,  est allée plus loin pour recommander à ses employés  de façon péremptoire, l’usage féminin du terme covid-19.

Les médias haïtiens en majorité, font  l’usage masculin de l’expression covid-19.Les agences en ligne comme Juno7,Lakouayitimedia  et Rezonodwes  s’embarquent dans l’usage masculin de l’expression.

Sans minimiser l’importance d’un tel débat, nous autres à Arcadins Multimédia, l’usage masculin (que nous privilégions) ou féminin de COVID-19, est très secondaire. La priorité à notre humble avis, devrait être accordée au débat sur la recherche du médicament  qui viendra fermer ce robinet de morts et de contaminations qui depuis des mois, angoissent et attristent le monde.

Ayvibaby (Jean Presler Etienne), l’enfant terrible du rap archelois et arcadin à Montréal

Jean Presler Etienne, de son nom d’artiste  Ayvibaby,  à travers ses riches productions musicales, ne cesse depuis quelques temps, d’attirer l’attention des mélomanes montréalais, particulièrement ceux d’origine haïtienne. Fils de madame   Célimène Agnant et du musicien trompettiste de renom, Thomas Etienne,  Jean Presler a passé la majeure partie de son enfance entre Delmas 4, Bélair et Carrefour-Poy, un quartier mythique de la cité  du Drapeau, bastion  de musiciens instrumentistes talentueux, dont le fameux tambourineur Pierre André Casseus.

Présent sur le sol montréalais depuis 2013, ce passionné du rap créole, a débuté dans le mouvement en  2008 dans le quartier de Bélair, un quartier qui a vu grandir de grands noms de la littérature haïtienne dont Franketienne.

Ayvibaby a plusieurs titres et vidéos à son actif : Posted up ; Dans la vie ; Pale yo 2 ; Neg sa yo san tet ;Trap sensasyon et surtout le très apprécié du public haïtien à Montréal,’’ La vie est éphémère’’ .

Cette musique qui tourne en boucle sur les réseaux sociaux est un mélange de paroles profondes et d’harmonie qui caresse avec douceur les tympans des mélomanes.

L’enfant terrible du rap archelois  à Montréal qui a démarré officiellement sa carrière en terre montréalaise  en 2013, évoluait dans un premier temps au sein des groupes 514 Crew et 514 empire.

Peu de temps après, il allait prendre le chemin du  solo. C’est à partir de ce changement de cap que l’artiste allait connaitre ses plus grands succès, surtout avec cet opus mis en vidéo (la vie est éphémère). Lequel opus qui ne cesse de cumuler des vues sur  les principales plateformes numériques.

Coté  prestations live, l’artiste connu également sous le sobriquet, Blanc Thomas, détient un répertoire très riche. La ville de Montréal reste et demeure le lieu de prédilection de l’artiste en termes de prestation live.

En termes de projets, l’artiste nous a confié pas mal. Ce  représentant du rap haïtien à Montréal qui chante aussi bien en français qu’en créole, nous apprend qu’il y a déjà un nouveau titre en créole, en préparation. Mais son plus grand projet demeure sa tournée dans son  pays natal, Haïti où  plusieurs prestations sont donc envisagées.

Comme on est au temps du coronavirus, l’artiste en confinement avec sa famille  à Anjou, et son staff ont encore du temps devant eux pour mieux ficeler les préparatifs.

Entretemps, Arcadins Multimédia n’a qu’à  souhaiter à ce grand talent du rap  haïtien en terre étrangère, ce fils digne de carrefour – Poy ,’’ bonne chance et bonne continuité’’

Claude Junior EMILE

La chapelle royale de Milot, un monument classé patrimoine de l’humanité, part en fumée

Dans la nuit du dimanche 12 au lundi 13 Avril 2012, toute la ville de Milot s’est réveillée sous le choc, après avoir constaté l’incendie de la chapelle royale de Milot, monument classé par l’UNESCO, patrimoine mondial.

En effet, le dôme de l’édifice fait d’une trentaine de mètres de diamètres, est totalement ravagé par le feu qui, jusqu’à présent, reste d’origine inconnue.

Selon Patrick Dirandis, directeur de l’Institut de Sauvegarde du Patrimoine National, qui cite quelqu’un qui était sur place au moment du drame,  » le feu s’est éclaté vers 3hres du matin, dans un bâtiment annexe ».

Malgré l’arrivée à temps des sapeurs-pompiers, pour des raisons diverses, ils n’ont

pas pu circonscrire le feu. A bien comprendre les propos du directeur général de l’ISPAN, la peur bleue de la pandémie du coronavirus qui fait rage à travers le monde entier, serait en autres, la cause de l’inaction des sapeurs-pompiers.

Il faut noter que la chapelle royale de Milot a été construite entre 1810 et 1813 par le roi Henri Christophe, l’un des héros de la guerre de l’indépendance nationale haïtienne.